Quatrième de couverture
À quelques kilomètres d’Oslo, l’hôpital psychiatrique de Gaustad dresse sa masse sombre parmi les pins enneigés. Appelée sur place pour un suicide, l’inspectrice Sarah Geringën pressent d’emblée que rien ne concorde.
Le patient 488, ainsi surnommé suivant les chiffres cicatrisés qu’il porte sur le front, s’est figé dans la mort, un cri muet aux lèvres – un cri de peur primale. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va découvrir une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort…
Mon avis
L’histoire commence en Norvège avec l’inspectrice Sarah Geringën, froide en apparence mais qui ne compte pas ses heures passées sur le terrain. Sarah peut aller loin, très loin pour résoudre une affaire. Encore plus quand cela lui permet d’évincer ses problèmes personnels. Notre inspectrice se rend à l’hôpital que Gaustad où un patient est mort de façon très étrange. Un cri primaire et effrayant est resté figé sur son visage. Seul indice au sujet de cet homme : le chiffre 488, vieille cicatrice gravée sur son front.
Alors qu’elle interroge le personnel de l’hôpital dont les dépositions se contredisent, un évènement inattendu vient bouleverser le cour de l’enquête. Notre enquêtrice se retrouve projetée en France où elle va faire la connaissance de Christopher, journaliste d’investigation, qui va lui aussi lever de dangereux secrets.
Sarah, distante et secrète, va mener une enquête hallucinante qui la conduira de Paris à Londres, des mines du Minnesota à la lointaine île de l’Ascension jusqu’aux hauteurs du vieux Nice.
Justice contre science, rationalité contre croyance, peur contre foi… Ce thriller haletant, palpitant, véritable page-turner vous fera considérer bien des choses sous un angle différent. Accrochez-vous, n’ayez pas peur, promis, vous, vous n’allez pas crier…
Sur un rythme de dingue, paragraphe après paragraphe, sans un temps mort ni une pause, l’auteur tisse son histoire autour d’un véritable fait historique : le projet MK Ultra, conduit par la CIA entre les années cinquante et soixante-dix. Le but de ces recherches ? Prendre le contrôle de l’esprit humain par diverses drogues, manipulations et artifices répugnants.
Bien entendu ce livre ne se limite pas à un recueil de faits historiques, loin de là. On se sent happé par l’histoire dès les premières pages, l’auteur tisse une toile invisible, nous embarque avec lui dans cette course poursuite contre la montre. On a du mal à refermer le livre, les pages défilent inexorablement, on veut connaître la suite….
Bien que ce thriller se veuille parfois froid ou sombre, installant une atmosphère en corrélation avec le déroulement des faits, il n’entrera pas dans le domaine de la violence ou du gore. Nicolas Beuglet est un de ces auteurs “d’atmosphère”. Il fera appel à vos sens, votre imagination, vos peurs, vos craintes, sans vous faire cauchemarder pour autant.
Un thriller prenant, haletant et fascinant qui soulève bien des questions en partant du Big Bang, de la naissance des bactéries à la survie de l’esprit après la mort …. J’ai adoré !!
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