Quatrième de couverture
Yaël ne vit que pour son travail. Brillante interprète pour une agence de renom, elle enchaîne les réunions et les dîners d’affaires sans jamais se laisser le temps de respirer. Les vacances, très peu pour elle, l’adrénaline est son moteur. Juchée sur ses éternels escarpins, elle est crainte de ses collègues, et ne voit quasiment jamais sa famille et ses amis qui s’inquiètent de son attitude.
Peu lui importe les reproches qu’on lui adresse, elle a simplement l’impression d’avoir fait un autre choix, animée d’une volonté farouche de réussir.
Mais le monde qu’elle s’est créé pourrait vaciller face aux fantômes du passé.
Mon avis
C’est le second roman que je lis de cette auteure, mon premier était “A la lumière du petit matin” que j’avais trouvé un peu trop “cucul la praline”, avouons-le.
Mais vous m’avez tous conseillé de lire les autres livres d’Agnès Martin-Lugand et de ne pas m’arrêter à cette première lecture.
J’ai donc choisi de lire l’histoire de Yaël, une working-girl qui bosse d’arrache pied du matin au soir. Elle ne vit que pour ça….enfin vivre est un bien grand mot. Disons plutôt qu’elle survit que pour ça. Elle ne mange quasiment plus ( je n’ai pas encore compris comment elle tenait le coup ), elle ne voit plus sa famille, ni ses amis. Elle passe ses journées au travail, mais aussi ses soirées. Et quand elle n’est pas au bureau, elle travaille depuis chez elle, ordi et portable greffés à la main.
Cette partie du livre m’a vraiment ennuyé et pas mal agacé! On a vraiment envie de mettre deux coups de pied aux fesses de Yaël, de lui donner la becquet, tellement elle nous gonfle à ne rien avaler et de l’attacher au lit pour l’obliger à se reposer et lâcher prise. Je peux comprendre qu’on aime son travail, cela arrive souvent mais de là à ne vivre que pour ça, c’est au dessus de mon entendement.
Sans vous spoilez, je peux vous dire qu’un évènement inattendu va venir perturber le cour des choses et Yaël va se retrouver dans une situation qui lui échappe totalement. Elle fera tout pour cacher son addiction au travail mais le passé va venir bouleverser sa vie.
J’ai largement préféré cette la seconde partie du livre. On découvre une Yaël plus humaine, plus abordable, mois calculatrice, mois acharnée...L’histoire évolue enfin et les personnages deviennent plus humains.
C’est un livre qui au début agace et énerve, qu’on a envie de refermer tellement le personnage principal est horripilant. Mais fort heureusement l’auteure a plus d’une corde à son arc, elle manie bien les mots et a su retenir le lecteur avant que ce dernier referme le livre face à une Yaël imbuvable.
Cependant je reste sur ma première opinion, les romans d’Agnès Martin-Lugand ne sont pas fait pour moi. Des personnages caricaturaux, ils n’arrivent pas à m’atteindre. C’est de la lecture “facile” mais ce ne sont pas des livres qui me marquent et que j’aurai tendance à recommander.
Des livres de plage, des livres de vacances mais pas plus. Sorry but not sorry….
2
Olivia says
J’arrive à la 2e partie…. j’espère que cela sera plus plaisant car effectivement c’est une vraie tête à claque. J’ai lu son premier livre en vacances au bord de mer et je partage ton avis. C’est le 4e livre que je lis d’elle et c’est toujours un peu le même scénario.
chezmisa says
Bonjour,
Le seconde partie est plus plaisante à lire mais rien de transcendant. On se doute dès le départ du dénouement. Pourtant l’auteur manie très bien les mots, ses romans se lisent facilement mais je n’accroche pas plus que ça.
Bonne journée,
Misa